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Sarkozy remanie plus que prévu

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Huit entrants, autant de sortants. Le chef d’Etat a surtout redistribué les principaux portefeuilles du gouvernement Fillon, alors que c’était un simple réajustement qui était pronostiqué.
Le Premier ministre François Fillon et Nicolas Sarkozy sur le perron de l'Elysée, le 20 mai (Philippe Wojazer / Reuters)
par LAURE EQUY
publié le 23 juin 2009 à 20h19
(mis à jour le 24 juin 2009 à 0h31)

Ils sont 29 ministres à pouvoir souffler, huit éconduits à faire leurs cartons et huit promus à entrer dans l’équipe «Fillon V». Loin du remaniement a minima, scénario qui avait été le plus fréquemment évoqué ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy, pourtant conforté par la victoire de son camp aux européennes du 7 juin, a opté pour une réorganisation de plus grande envergure... Au grand dam, sans doute, de son Premier ministre - qui le reste -, François Fillon, plutôt favorable à la longévité d’un gouvernement.

Une petite vingtaine de ministres sont confirmés dans leurs fonctions respectives, parmi lesquels Jean-Louis Borloo (Développement durable), Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Christine Lagarde (Economie).

Si une poignée d’intitulés sont modifiés ou étoffés (Justice et Libertés, Espace rural et aménagement du territoire ou Borloo, également en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat), la nouvelle équipe reste à «effectifs constants» avec 38 membres, dans la fourchette des gouvernements sous la présidence Chirac.

Mais moins que les entrées et sorties, c'est le vaste jeu de chaises musicales entre les membres du précédent gouvernement qui constitue une surprise. Seule certitude pré-remaniement: le tandem qui conduisait la liste UMP en Ile-de-France, Dati-Barnier, quitte évidemment le gouvernement. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, qui hérite de la Justice, cè