Après Yves Jégo et Christine Boutin, au tour de Bernard Laporte, autre mis à pied lors du remaniement de mardi dernier, de solder quelques comptes.
Dans son viseur: deux de ses anciens collègues, Bernard Kouchner et Rachida Dati, mais aussi Bernard-Henri Lévy. Dans Paris Match, l'ex-secrétaire d'Etat aux Sports s'en prend ainsi à certains du précédent gouvernement qui «ont considéré que je ne faisais pas partie de leur monde».
Calimero du précédent gouvernement? «Pour eux, je n'avais pas les codes, pas le vernis, pas les réseaux, je n'existais pas», balance-t-il. Le ministre des Affaires étrangères, «par exemple, ne m'a jamais dit bonjour, jamais adressé la parole», se plaint Laporte, «transparent» aux yeux de Kouchner.
L'ancien entraîneur de l'équipe de France de rugby tient aussi à s'expliquer sur le démenti - jugé à l'époque pour le moins maladroit - qu'il avait dû opposer aux rumeurs lui attribuant la paternité de l'enfant de Rachida Dati: «Des bruits couraient. Qu'elle faisait mine d'ignorer. Je me demande même si elle n'en était pas à l'origine», persiffle-t-il.
Laporte a alors prévenu l'ex-Garde des Sceaux, depuis débarquée, elle aussi, du gou