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Quand Michelle Obama sert à défendre le travail dominical...

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Pour promouvoir l'assouplissement des règles sur le travail du dimanche, Nicolas Sarkozy a raconté qu'il avait lui-même dû faire ouvrir des magasins pendant le récent séjour parisien de la Première dame des Etats-Unis.
Les couples Obama et Bruni-Sarkozy, à la préfecture de Caen, le 6 juin. (REUTERS/Thierry Chesnot/Pool)
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publié le 30 juin 2009 à 16h16
(mis à jour le 30 juin 2009 à 16h18)

C'était le 7 juin dernier, lors de la visite de la famille Obama en France, au lendemain des célébrations du 65e anniversaire du Débarquement. L'épouse du président américain avait prévu une virée shopping dans la capitale... un dimanche. «Est-ce qu'il est normal que le dimanche, quand Mme Obama veut avec ses filles visiter les magasins parisiens, je dois passer un coup de téléphone pour les faire ouvrir ?»

C'est sur cette éprouvante anecdote que le président de la République a voulu s'appuyer, mardi, pour prôner un assouplissement des règles sur le travail dominical. «Tous ceux qui soutiennent le président Obama étaient présents, très bien. Qu'ils aillent maintenant leur expliquer pourquoi le dimanche nous sommes le seul pays où, à Paris, c'est fermé», a-t-il argumenté, reprenant sa marotte sur les Champs-Elysées dont les magasins pourraient ouvrir le dimanche, sur un trottoir seulement.

«Il faut être raisonnable (...) qu'est-ce que ça peut bien changer? Quel principe républicain cela remet-il en cause? Faut-il absolument que les magasins soient ouverts aux heures et aux jours où les gens ne peuvent pas faire leurs courses?», a fa