Ils s'étaient quittés plutôt froidement, quelques mois avant les européennes, sur le refus du NPA d'intégrer le Front de gauche. Alors que le vent a tourné en faveur de cette alliance Parti de gauche-PCF, le 7 juin dernier, entre eux, le climat s'est réchauffé. A l'issue d'une rencontre, mardi, entre des délégations PG et NPA, Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot se sont dits prêts à «travailler à la perspective d'un rassemblement politique» en vue des régionales. Alors que les discussions précédant les européennes avaient achoppé sur l'attitude de l'«autre gauche» vis-à-vis du PS, Jean-Luc Mélenchon promet: «Il va y avoir de l'ambiance...»
Qui concernerait le rassemblement?
Boostés par leur score aux européennes, PCF et PG, qui ont élu 4 députés à Strasbourg, «restent fidèles et attachés au Front de gauche», souligne Mélenchon: «Nous avions dit qu'il fallait élargir et le NPA veut rassembler.» Besancenot n'envisage pas non plus «un tête-à-tête PG-NPA».
L'offre pour des listes communes en mars 2010 est donc notamment lancée aux forces composant le Front de gauche, à Lutte ouvrière, aux Alternatifs, à la Fédération (courants et personnalités du «non» de gauche au TCE de 2005) ainsi qu'aux «acteurs du mouvement social et des quartiers». A condition, insiste le porte-parole du NPA, d'accorder leurs violons sur «des bases clairement indépendantes du PS» et de «conclure un accord national, pas à géométrie variable». Et, enfin, de mutualiser