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A l'Elysée, les syndicats réclament du concret

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Face à une crise sociale qui perdure, les syndicats demandent de nouvelles mesures de soutien à l'emploi.
Nicolas Sarkozy recevait ce mercredi les partenaires sociaux (Reuters)
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publié le 1er juillet 2009 à 16h57
(mis à jour le 1er juillet 2009 à 17h10)

Les syndicats ont réclamé de nouvelles «mesures d'urgence» pour faire face à «la crise sociale» et sortir du «petit braquet», en arrivant mercredi à l'Elysée pour la réunion des partenaires sociaux autour de Nicolas Sarkozy.

«La crise sociale n'a pas vu son apogée. les problèmes sociaux sont encore devant nous», a affirmé François Chérèque (CFDT). Selon lui, «malgré des mesures qui ont été mises en place depuis maintenant six mois, qui vont dans le sens de ce que la CFDT avait demandé - soutien au pouvoir d'achat, accompagnement des salariés les plus en difficulté (…) -, nous sommes encore à un petit braquet».

Pour sa part, Jean-Claude Mailly (FO) a jugé qu'«aujourd'hui, l'essentiel ce sont les mesures d'urgence à court terme». Il a évoqué la question du pouvoir d'achat, «toujours pendante», les préretraites, «la création d'une allocation de solidarité intergénérations favorisant le tutorat (des jeunes en insertion) avec une réduction du temps de travail» pour les seniors assurant ce tutorat. Il a aussi demandé que «chaque fois qu'une entreprise fait un plan social, elle verse désormais six (mois de) Smic par emploi supprimé, contre quatre auparavant», pour recréer des activités sur les sites touchés par des suppressions d'emploi.

Jacques Voisin (CFTC) a réclamé des «mesures très concrètes» pour «les demandeurs d'emploi notamment ceux qui sont en fins de droits, pour les licenciés écon