A mi-mandat, Nicolas Sarkozy s'efforce de polir sa nouvelle image de Président, moins survolté, plus rassembleur. Style qu'il avait d'ailleurs expérimenté à Versailles, le 22 juin, devant les parlementaires réunis en Congrès. Comme pour rappeler que «l'ouverture, ce n'est pas seulement une manière de composer un gouvernement» mais «une disposition d'esprit plus générale», le chef de l'Etat se livre dans le Nouvel Observateur. Début de son quinquennat, popularité, train des réformes, retraites, bouclier fiscal, diversité, nomination dans l'audiovisuel, etc... Passage en revue de ses principales déclarations à l'hebdomadaire.
Les «erreurs» du début de mandat
«J’ai commis des erreurs. Est-ce que tout ce qui m’est reproché l’est injustement? Non. Il faut un temps pour entrer dans une fonction comme celle que j’occupe, pour comprendre comment cela marche, pour se hisser à la hauteur d’une charge qui est, croyez-moi, proprement inhumaine.»
Le soir de son élection au Fouquet’s
«Je n’avais pas attaché à cette soirée une importance considérable. J’ai eu tort. En tout état de cause, à partir du moment où quelque chose n’est pas compris et fait polémique, c’est une erreur. Et si erreur il y a, ce n’est pas la peine de la recommencer.»
Le style exigé du président de la Rép