Le maire (UMP) sortant de Perpignan, Jean-Paul Alduy, a été réélu dimanche par le conseil municipal après la victoire de sa liste, le 28 juin, lors d'une élection municipale organisée suite à l'invalidation du scrutin de mars 2008 pour la fameuse fraude «à la chaussette».
A 67 ans, le sénateur-maire a été élu par 43 voix, contre huit à Jacqueline Amiel-Donat qui avait conduit la principale liste d'opposition (PS, PCF, MRC, PRG, CDC) et une à la communiste, Nicole Gaspon.
Cette élection, a déclaré le maire élu, est «une réhabilitation de mon honneur, et je dirais même de mon identité d'homme dévoué au service public». «Je souhaite pouvoir mobiliser toutes les compétences rassemblées dans ce conseil, sans exclusives», a-t-il ajouté avant la nomination des 21 adjoints.
Au second tour du scrutin municipal, le 28 juin, la liste Alduy avait obtenu 53,54% des suffrages exprimés, devançant celles de Mme Amiel-Donat (33,08%) et de Jean Codognès (divers gauche, MoDem, Verts - 13,38%).
Le Conseil d'Etat avait annulé pour fraude, le 23 avril, l'élection municipale de mars 2008, de cette ville 110.000 habitants. Lors du dépouillement du second tour, le président d'un bureau, frère d'un colistier d'Alduy, avait été trouvé en possession de bulletins et d'enveloppes dissimul