Une salle pleine à craquer. Un Daniel Cohn-Bendit en forme devant près de 600 sympathisants écologistes rassemblés samedi dans une salle de spectacle à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour l'«Ecology-Day», la fête d'Europe Ecologie. Et une question centrale avant de partir en vacances : quel avenir pour ce rassemblement, un mois après son succès électoral (16,28 %) aux élections européennes ? «Une chose est claire : il y a une volonté de poursuivre ce mouvement», assure Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts. Et Daniel Cohn-Bendit de demander de «continuer cette culture de l'ouverture sur un projet», appelant les écologistes des autres partis à rejoindre Europe Ecologie dans une «double appartenance» : «Que ce soit à Cap 21 [le mouvement de Corinne Lepage, Modem, ndlr], au pôle écologiste des socialistes, ou à des personnalités qui n'ont pas cru en notre aventure, nous devons dire que l'avenir de l'écologie politique passe par notre rassemblement et leur avenir politique passe aussi par là.»

Allergiques. L'enjeu pour les responsables d'Europe Ecologie n'est pas simple : arriver à pérenniser, voire élargir, le rassemblement multiforme d'un parti politique (les Verts) et d'écologistes venus, pour la plupart, du monde associatif (parfois même simples citoyens engagés). Les derniers étant, très souvent, allergiques aux partis traditionnels. «Nous ne devons pas retomber dans une logique partisane, ni nous s