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Régionales: les négociations se corsent à la gauche du PS

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Après la déclaration commune PG-NPA en faveur de listes communes au premier tour, le parti de Besancenot et les communistes se sont opposés sur la question de l'indépendance à l'égard des socialistes.
La secrétaire nationale du PCF, Marie-Georges Buffet, et le porte-parole du NPA, Olivier Besancenot, le 25 septembre 2006. (Philippe Wojazer / Reuters)
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publié le 6 juillet 2009 à 17h57
(mis à jour le 6 juillet 2009 à 18h01)

Après la soudaine éclaircie NPA-Parti de gauche, la semaine dernière, le ciel de la gauche radicale s'est assombri ce lundi. Alors que Jean-Luc Mélenchon, fondateur du PG, et Olivier Besancenot s'étaient accordés sur le principe de listes communes et indépendantes du PS au premier tour des régionales, les discussions se corsent avec l'entrée en jeu du PCF, second pilier du Front de gauche.

Le Nouveau parti anticapitaliste et les communistes n’ont pas réussi à s’entendre sur cette idée d’alliance électorale en vue de mars 2010. Sans surprise, les négociations ont achoppé sur l’attitude à adopter vis-à-vis du parti socialiste: le PCF défend des accords de gestion avec le PS, ce à quoi le NPA est, à l’évidence, allergique.

A l'issue d'une rencontre entre leurs deux délégations, Pierre Laurent, numéro deux communiste, a résumé le dénominateur commun: «Nous avons le souci les uns et les autres de battre la droite au second tour» des régionales.

«Mais nous, nous pensons que nous devons porter l'ambition d'aller à des majorités de gauche dans les régions. Et les conditions de ces majorités font débat entre nous», a ajouté Pierre Laurent, dont le parti aavait souhaité «élargir le Front de gauche» mis sur pied avec le