Après les européennes, le Nouveau Centre (NC), le parti d’Hervé Morin, s’attelle à la préparation des élections régionales de mars prochain. Réunis, hier matin, en comité exécutif, les anciens UDF ont procédé à la désignation de 16 têtes de listes sur 22 régions. Avec deux critères de sélection.
D'abord, retenir des chefs de file qui ont participé activement à la construction de cette nouvelle formation, née entre les deux tours de la présidentielle, suite à la décision de François Bayrou de ne pas appeler à voter pour le candidat Nicolas Sarkozy au second tour. Ensuite, les responsables veulent profiter de cette élection pour pousser sur le devant de la scène une nouvelle génération de cadres, «afin de préparer l'avenir», selon Hervé Morin, président du Nouveau Centre. Cet objectif de renouvellement est pourtant loin d'être atteint. Pour ne pas dire carrément loupé.
Poids lourds. A moins de considérer que le député et maire d'Issy-les-Moulineaux, André Santini - ex-secrétaire d'Etat à la Fonction publique débarqué lors du dernier remaniement gouvernemental et désigné tête de liste NC en Ile-de-France en tandem avec le député et maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde -, puisse être considéré comme un nouveau venu en politique. De même qu'Hervé Morin, lui-même, numéro 1de la liste NC en Haute-Normandie. Il y a quelques mois encore, il répétait qu'il n'était pas question pour lui de mener la bataille des régionales dans sa région. «Si nous décidons