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Travail dominical: le PS doit jouer le contre-la-montre

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Selon la nouvelle procédure du «temps programmé», les députés socialistes ne disposaient plus que de 4h36 sur les 19h50 qui leur sont attribuées.
LEs députés PS, lors de la séance de questions au gouvernement, le 6 janvier 2009. (Jacky Naegelen / Reuters)
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publié le 10 juillet 2009 à 12h08
(mis à jour le 10 juillet 2009 à 12h10)

Le compte à rebours a commencé pour les députés socialistes qui ont consommé à très vive allure leur temps de parole sur l'examen de la proposition de loi sur le travail dominical. Alors que la mesure la plus controversée du texte, sur les dérogations dans les communes touristiques était en discussion jeudi, lors de l'interruption des débats dans la nuit, il ne restait plus, selon la nouvelle procédure législative dite du «temps programmé», que 4h36 au groupe PS sur les 19h50 qui lui sont accordées.

Plus économes, les élus UMP disposent, en revanche, d’une réserve de temps de parole à peine entamée: 12h10 sur les 14h55 attribuées au départ.

A ce rythme, les débats, qui étaient prévus jusqu'à samedi soir, voire lundi, pourraient être terminés dès vendredi à la mi-journée... sans que les autres mesures-phares du texte n'aient été véritablement débattues.

Car, lorsqu’un groupe a épuisé le temps qui lui a été attribué, la parole lui est refusée et la discussion se poursuit sans lui jusqu’au vote des amendements déposés et des articles.

Une situation délicate car, en l’espèce, les amendements du PS, auteur de la plupart des