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Libération

«Alain Juppé ? Il faut bien lui donner un job»

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L’actuscope. Chaque samedi, l’actualité vue par un panel de l’institut Médiascopie
publié le 11 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 11 juillet 2009 à 6h51)

Les Français sont prudents. Ils refusent de dire pour l'instant s'ils souscriront au grand emprunt. Non pas qu'ils y soient opposés, mais ils attendent d'en savoir plus : «Le gouvernement a tellement dépensé d'argent inutilement qu'on a tous raison d'être sceptiques», plaide un électeur du Président.

La démarche qui consiste à «réfléchir, avant de dépenser» est saluée : «Avant, on dépensait sans réfléchir, aujourd'hui on réfléchit et on voit si on le fait ou pas.» Le choix par Nicolas Sarkozy de «deux icônes de chaque parti opposé», le socialiste Michel Rocard et l'UMP Alain Juppé, à la tête de la commission de réflexion sur les priorités de l'emprunt, est jugé «judicieux».

On attend de ces seniors qu'ils «confrontent leurs idées et leurs idéaux». Leur profil plaît. Ils sont «verts» par l'âge d'abord. Le premier, adepte de «la social-démocratie, à 80 ans, est le plus jeune et le plus vigoureux des socialistes», tranche un électeur de gauche du haut de ses 28 ans. Quant au second, «c'est pas mal de l'avoir pris, il faut bien lui donner un job en ce moment, il saura donner des idées, il est pas trop mal au point de vue intelligence…» estime une femme.

Et puis, comme «maire de Bordeaux, il connaît les infrastructures d'avenir, témoigne un habitant de Gradignan tout proche. Quand on voit ce qu'il a fait, il a complètement transformé la ville au niveau écologique, c'est impressionnant !» Car il