Réponse du berger à la première secrétaire. Le député-maire d'Evry (Essonne) Manuel Valls, assure qu'il entendait «bien rester fidèle à [son] poste, à [sa[ famille politique et à [ses] valeurs», au lendemain du rappel à l'ordre que celle-ci lui a adressé via un courrier publié sur LeParisien.fr. Egalement dans une lettre dont l'AFP a obtenu copie, Valls affirme: «Quel que soit le prix à payer, je ne me ferai pas le silencieux complice de l'aveuglement», écrit-il. «A la lecture de ta lettre, je ne te cache pas ma profonde inquiétude sur ta conception très datée du parti», accuse-t-il également.
La première secrétaire du PS avait sommé Valls de rentrer dans le rang et d'arrêter de «tenir des propos [qui] portent atteinte à tous les militants et à tous les dirigeants». Tout en lui donnant du «Mon cher Manuel», Aubry lui a même lancé une forme d'ultimatum, le priant de faire un choix «dans les jours qui viennent»: se radoucir ou démissionner du PS.
«Tu donnes l'impression d'attendre, voire d'espérer la fin du Parti socialiste. [...] S'il s'agit pour toi de tirer la sonnette d'alarme par rapport à un parti auquel tu tiens, alors tu dois cesser ces propos publics, et apporter, en notre sein, tes idées et ton engagement. Mais si les propos que tu exprimes reflètent profondément t