Menu
Libération

Le PS monte au créneau après le «week-end médiatique» de Sarkozy

Article réservé aux abonnés
Jugeant que l'audiovisuel public s'est, lors des festivités du 14-Juillet, mis «au service de la propagande du président de la République», le parti réclame de nouveau au CSA une révision de son temps de parole.
Des journalistes suivant un discours de Nicolas Sarkozy dans la salle de presse de l'Elysée, le 12 décembre 2007. (Philippe Wojazer / Reuters)
par LAURE EQUY
publié le 15 juillet 2009 à 15h54
(mis à jour le 15 juillet 2009 à 15h56)

Agacé par la «séquence de jolie, mais désolante, communication politique» du week-end du 14 juillet au profit de Nicolas Sarkozy, le PS remonte au créneau sur le temps de parole accordé au président de la République. Et exige du CSA, «en application de la décision du Conseil d'Etat» rendue en avril dernier, une révision de la prise en compte de l'expression présidentielle.

Lors de son point presse, le porte-parole du PS, Benoît Hamon s'en est surtout pris, ce mercredi, au portrait de Sarkozy, qu'il qualifie d'«hagiographique», diffusé lundi soir sur France 5, dans le cadre de sa série, «A visage découvert».

«Aucun examen critique»

Le signe, selon Hamon, de «la façon dont l'audiovisuel public s'est mis au service de la propagande du président de la République»: «on y exalte sa capacité à libérer les informières bulgares et Ingrid Bétancourt, on oublie de revenir sur l'épisode Kadhafi et l'échec patent en Géorgie. On dessine une politique étrangère sous le jour d'un président actif, volontariste qui bouscule les codes, sans aucun examen critique», dénonce-t-il.

Idem pour la «remarquable séquence avec Michel Druker», mardi soir sur France 2. S'il la laisse de côté, estimant qu'«une chaîne privée fait ses choix éditoriaux comme el