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Libération

A Aix, Copé en soutien au second tour

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Municipale. La maire sortante UMP en difficulté.
publié le 16 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 16 juillet 2009 à 6h51)

Alerte générale : il faut sauver le soldat Joissains (UMP). Parlant d'un «enjeu majeur», Jean-François Copé, le patron des députés UMP à l'Assemblée, a mouillé sa chemise, hier, sous le cagnard d'Aix-en-Provence, pour décréter la «mobilisation générale» en faveur de la maire sortante, qui avoue dans un tract que «la ville est en danger», avant le second tour de la municipale partielle, dimanche. L'UMP a le trouillomètre à zéro. «C'est serré», reconnaît Copé. Et comme «Aix rayonne sur le Sud», ajoute-t-il, perdre la ville serait de mauvais augure pour les futures régionales.

Certes, Maryse Joissains a cartonné au premier tour (43,31 %). Mais, sans grand réservoir de voix autres que les abstentionnistes (ils étaient 56 % dimanche), elle sent le vent du boulet pour le second. En face, un «tout sauf Maryse» s’est mis en place, dans une alliance hétéroclite. La liste PS-Modem du départ (34,08 %) a fusionné avec la liste écolos (11,31 %) et l’anti-Joissains Stéphane Salord (7,08 %), éliminé, appelle, bien que divers droite, à voter pour cet attelage. Paradoxalement, seule la liste PC/NPA/Parti de gauche de Nathalie Leconte (4,21 %) a renâclé, ne donnant pas de consigne, avant d’appeler à battre Joissains.

Se sentant dans les cordes, la maire, qui adore ce «seule contre tous», fait donc venir quelques caciques, preuve qu'elle a peur : elle a toujours gagné, depuis 2001, sans en appeler aux ténors. Xavier Bertrand, Jean-Marie Bocke