Le leader d'Europe-Ecologie Daniel Cohn-Bendit (Verts) a estimé jeudi que les socialistes sont «en train de perdre un peu les nerfs» avec l'ultimatum de Martine Aubry à Manuel Valls et il leur a conseillé «de partir en vacances».
«J'observe aujourd'hui que, tous, ils sont en train de perdre un peu les nerfs, la tension monte», a déclaré l'euro-député sur i-Télé. «Moi je leur conseille de partir en vacances (…) et puis de repartir d'un bon pied en septembre en étant peu plus rationnels», a-t-il ajouté.
Alors qu'on lui demandait s'il n'aurait pas mieux valu que Ségolène Royal soit à la tête du PS plutôt que Martine Aubry, il a répondu: si les socialistes «avaient voulu rénover, s'ils avaient voulu se mettre avec elle (Mme Royal), il aurait fallu l'élire. Ils ne voulaient pas se mettre avec elle, donc ça n'aurait servi à rien de l'élire».
Selon Daniel Cohn-Bendit, «le problème» des socialistes «c'est qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent les uns les autres, et comme ils ne savent pas ce qu'ils veulent, toute décision qu'ils prennent ne tient pas».
S'ils continuent «avec leur cirque personnel, ça ne marchera pas», a-t-il prédit les appelant à «retrouver un vrai projet ayant un pied dans l'histoire extraordinaire» de leur parti.
Il a notamment qualifié de «passéiste» la «maison commune» de la gauche proposée par la première secrétaire Martine Aubry. «On en revient à Gorbatchev (…) l