Premier examen de passage pour la présidence de la République, dont le budget a été passé au crible par la Cour des Comptes, avec un bilan encore mitigé sur la rationalisation des dépenses, mais encourageant en matière de transparence. Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, qui avait remis son rapport mercredi au chef de l'Etat, n'a pas manqué de souligner le caractère «inédit, voire historique» de cette démarche de contrôle, commande de Nicolas Sarkozy.
La Cour des comptes s'est penchée uniquement sur 2008, «première année comptable complète» du mandat en cours, et surtout tout premier budget consolidé de l'Elysée - certaines de ses dépenses étaient autrefois assumées par les ministères. Une modification du périmètre globalement réussie, s'est réjoui Séguin: «La plus grande part des dépenses relatives à la présidence ont effectivement été intégrées dans le budget de l'Elysée.»
«Des progrès ont été faits, remarque-t-il. Ils méritent d'être poursuivis et amplifiés», notamment «en matière d'économies possibles». Efforts «significatifs», «marges de progression», préconisations: Libération.fr détaille quelques points de ce rapport.
Dépenses personnelles. Parmi les dépenses «financées sur la dotation versée» à l'Elysée, la Cour des comptes a repéré plusieurs d'entre elles qui relevaient de «l'intendance privée». Des «erreurs ou maladresses signalées et corrigées»: Sa