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Joissains, d’un rien

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Municipale . L’ex-maire UMP d’Aix est réélue avec 187 voix d’écart.
publié le 20 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 20 juillet 2009 à 6h51)

Elle a eu chaud, très chaud, mais Maryse Joissains a sauvé in extremis, hier, son mandat à Aix-en-Provence. Avec à peine 187 voix d’avance (sur près de 44 000 votants), la maire sortante UMP a réalisé 50,22 % et a battu la liste PS-Modem-Verts, menée par le socialiste Alexandre Medvedowsky (49,78 %). Ces résultats étaient, hier à 22 h eures, en attente de validation de la préfecture. Et l’écart de cette municipale partielle est si serré qu’il pourrait faire l’objet de contestations. Joissains est habituée des victoires sur le fil, elle qui a gagné de 553 voix en 2001 et de 747 en 2008. Cette fois, la différence est encore moindre, mais suffisante pour permettre à l’UMP de conserver la deuxième ville des Bouches-du-Rhône (140 000 habitants). La perdre aurait été un mauvais présage avant les régionales de l’an prochain, où il s’agira de reprendre la région Paca à la gauche.

Panique. Hier, il y a eu 50,54 % d'abstention (14 points de plus qu'au scrutin annulé de 2008). Mais 5 000 votants supplémentaires se sont déplacés par rapport à dimanche dernier, où la maire sortante avait viré en tête au premier tour (43,31 %). Elle disposait alors d'un faible réservoir de voix, ce qui a créé une panique compréhensible dans son camp, conduisant quelques ténors de l'UMP (Jean-François Copé, Xavier Bertrand) à faire campagne, la semaine passée, sur le cours Mirabeau. La mobilisation a fonctionné. Et les électeurs du divers droite Stéphane Salord (7,08 % au premier tour), qui