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Morano juge «affreux ce qui se passe au PS»

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Selon la secrétaire d'Etat (UMP) à la Famille, le PS «est une maison vide où souffle un air de fantôme». Le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, lui, a apporté son soutien à Martine Aubry.
La secrétaire d'Etat (UMP) Nadine Morano à Palaiseau, le 20 août 2008 (Charles Platiau / Reuters)
par Libération.fr
publié le 20 juillet 2009 à 11h18
(mis à jour le 20 juillet 2009 à 12h45)

Réagissant à la querelle opposant Martine Aubry à Manuel Valls et aux critiques de Julien Dray sur son blog à l'encontre de la direction du PS, Nadine Morano (UMP) a fait mine de se désoler sur le sort des socialistes. La secrétaire d'Etat à la Famille a qualifié lundi d'«affreux ce qui se passe au PS», «surtout» pour la démocratie.

«Il n'y a pas d'opposition, il n'y a pas de message politique», s'est lamenté Morano sur LCI, estimant que le PS «aurait intérêt à se reconstruire pour l'intérêt de la démocratie tout simplement». Et d'en rajouter une louche: «On se dit que le PS a perdu son âme dans le combat de chefs alors que les Français attendent des idées.» Le PS «est une maison vide où souffle un air de fantôme», a-t-elle poursuivi, se disant d'accord avec les députés socialistes Dray et Valls.

Le maire (PS) de Paris a, pour sa part, pris la défense de la première secrétaire Martine Aubry, sur RTL, déplorant «le gâchis de talents, d'idées et de personnalités» au PS.

«Oui, il y a du gâchis de talents, du gâchis d'idées, du gâchis de personnalités valables. Et ces personnalités valables doivent comprendre qu'elles n'ont aucun débouché seules», a prévenu lundi Bertrand Delanoë. Lequel a appelé les socialistes «à se rassembler en gardant leurs différences, en se concentrant, en créant leur émulation sur ce qu