Le lièvre levé, jeudi dernier, par la Cour des comptes sur les sondages de l'Elysée continue à créer des remous. Alors que la présidence de la République avait balayé dimanche la demande du PS d'une enquête sur les sondages épinglés par la Cour dans son rapport sur le budget 2008 de l'Elysée, le Syndicat représentatif des sociétés d'études marketing et sondages d'opinion (Syntec) vient, de son côté, de réaffirmer l'impératif de transparence en matière de publication d'études d'opinion. L'UMP a tenté lundi, par la voix de Frédéric Lefebvre, de minimiser la polémique, une expression selon le porte-parole, de «malveillance et d'imcompétence».
«La transparence en matière de publication et de diffusion d'études est un impératif absolu de notre métier», rappelle le syndicat dans un communiqué, soulignant qu'«il est de la responsabilité de chaque société d'études marketing et sondages d'opinion d'y veiller, et de s'abstenir strictement de toute pratique ambigüe».
Les membres du Syntec «s'engagent à cette transparence» et «sont prêts à répondre à toute question à ce sujet, en particulier sur les commanditaires des sondages rendus publics, dans les cas