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Pour mémoire

Le travail du dimanche entre les mains des sénateurs centristes

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Projet de loi . La Haute Assemblée examine aujourd’hui le texte qui fait polémique.
publié le 21 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 21 juillet 2009 à 6h51)

Le gouvernement n'en a pas fini avec le travail du dimanche. Votée mercredi dernier à une petite majorité par les députés, la proposition de loi de Richard Mallié (UMP, Bouches-du-Rhône) vient cet après-midi devant les sénateurs. Ce texte prévoit un assouplissement de la législation actuelle dans les zones «d'influence touristique», et la création de «périmètres d'usage de consommation exceptionnelle» dans les très grandes agglomérations (Paris, Marseille et Lille), où l'ouverture des magasins le dimanche serait autorisée.

Etats d'âme. Officiellement, à droite, un seul sénateur, André Lardeux (UMP, Maine-et-Loire), devrait voter contre le texte adopté la semaine dernière à l'Assemblée nationale par 282 voix contre 238. Mais beaucoup, notamment chez les centristes, ont des états d'âme et pourraient s'abstenir. Et dans ce cas la majorité, avec 156 sénateurs de gauche (115 socialistes, 24 communistes et apparentés, 17 RDSE), 151 UMP, 29 centristes et 7 non-inscrits, ne serait pas forcément acquise.

Le gouvernement et l'Elysée n'ont donc pas ménagé leurs efforts pour tenter de resserrer les rangs. «Le message est passé auprès de nos collègues centristes et UMP que le miniremaniement qui doit avoir lieu avant la fin du mois, ne serait connu qu'après le vote», relève un sénateur socialiste, auquel il n'a pas échappé qu'Henri de Raincourt, ancien président du groupe UMP au Sénat, et surtout Michel Mercier, son ex-homologue de l'Union centri