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Au Pôle Emploi, avec la crise, on ne chôme pas

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Social. L’établissement public présentait hier son plan d’actions pour la rentrée.
publié le 22 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 22 juillet 2009 à 6h51)

«Allô. Pôle Emploi ?» Quand on vient de perdre son boulot, un seul numéro : 39 49. En général, ça décroche. Les problèmes commencent après. Hier, Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi, Dominique-Jean Chertier, président du conseil d'administration de Pôle Emploi, et Christian Charpy, son directeur général, présentaient leur «plan de bataille» pour la rentrée. Premier objectif : que le nombre de dossiers en instance passe de 60 000 à moins de 20 000, soit l'équivalent d'une journée d'inscriptions au Pôle Emploi.

Qui est derrière le 39 49 ?

D'abord une voix enregistrée, qui précise que le coût de la communication sera «au maximum de 11 centimes d'euro». La direction de Pôle Emploi revendique à ce stade un taux de réponse de 100 %. C'est après que cela se gâte. Dans seulement 70 % des cas, si l'on est patient, on finit par obtenir un conseiller. «Notre objectif, explique Christian Charpy, est d'être à 90 % à l'automne.» Avec un bémol : Pôle Emploi doit installer à la rentrée une «plateforme de débordement» vers laquelle les appels seront basculés en cas d'engorgement. L'interlocuteur ne sera pas de Pôle Emploi, mais un sous-traitant qui se contentera d'enregistrer les demandes.

Quelle est la mission des conseillers de Pôle Emploi ?

Les 45 000 agents venus de l'ANPE (agence pour l'emploi) et des Assédics (assurance chômage) ont dû simultanément faire face à deux problèmes : la fusion des deux organismes et la hausse brutale du ch