Les appels au cessez-le-feu se poursuivent après le mélodrame socialiste des dix derniers jours. Au lendemain du texte adopté par le groupe PS à l'Assemblée nationale intitulé «Maintenant, ça suffit!» et appelant à l'unité, Jean-Louis Bianco a demandé mercredi aux «éléphants, sous-éléphants et éléphanteaux» de mettre fin à leur «instinct suicidaire» en pronostiquant la fin du parti. Le député des Alpes-de-Haute-Provence, proche de Ségolène Royal, suggère à ses camarades franc-tireurs, au lieu de «se regarder le nombril», de s'employer plutôt «pendant trois mois» à faire des «propositions».
«C'est consternant, ça m'attriste profondément. Ca désespère, ça exaspère les militants et j'aimerais qu'on arrive à parler aux Français et des problèmes des Français», a-t-il déclaré sur Europe 1. «Non, le PS n'est pas mort. Il a encore 150.000 militants», a ajouté Bianco, admettant «évidemment un problème de leadership» et rappelant «les conditions désastreuses du Congrès de Reims».