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Bianco rappelle à l'ordre les «éléphants et éléphanteaux» du PS

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Alors que, depuis plusieurs jours, plusieurs quadras et quinquas socialistes, dont Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Julien Dray ont vigoureusement critiqué la direction du PS, d'autres les invitent au rassemblement... et au calme.
Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal, au conseil national du PS, le 14 juin 2008 à Paris (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
par Libération.fr
publié le 22 juillet 2009 à 10h40
(mis à jour le 22 juillet 2009 à 12h46)

Les appels au cessez-le-feu se poursuivent après le mélodrame socialiste des dix derniers jours. Au lendemain du texte adopté par le groupe PS à l'Assemblée nationale intitulé «Maintenant, ça suffit!» et appelant à l'unité, Jean-Louis Bianco a demandé mercredi aux «éléphants, sous-éléphants et éléphanteaux» de mettre fin à leur «instinct suicidaire» en pronostiquant la fin du parti. Le député des Alpes-de-Haute-Provence, proche de Ségolène Royal, suggère à ses camarades franc-tireurs, au lieu de «se regarder le nombril», de s'employer plutôt «pendant trois mois» à faire des «propositions».

«C'est consternant, ça m'attriste profondément. Ca désespère, ça exaspère les militants et j'aimerais qu'on arrive à parler aux Français et des problèmes des Français», a-t-il déclaré sur Europe 1. «Non, le PS n'est pas mort. Il a encore 150.000 militants», a ajouté Bianco, admettant «évidemment un problème de leadership» et rappelant «les conditions désastreuses du Congrès de Reims».

Cependant,