Ce sera juste un «micro-ajustement», selon le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, avant le départ en vacances de l'exécutif. Les deux, trois, voire quatre futures recrues qui ont loupé le train gouvernemental lors du remaniement du 23 juin, devraient monter en marche d'ici au dernier Conseil des ministres, mercredi prochain.
Une petite poignée de postes de secrétaires d’Etat mais aussi de hauts commissaires ou de commissaires chargés de missions temporaires serait ainsi distribuée. Peu d’informations, à ce jour, ont filtré sur ce complément au gouvernement Fillon V.
Parmi les pistes évoquées, un secrétaire d’Etat supplémentaire pourrait être nommé auprès de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable, qui a déjà, sous sa tutelle, Valérie Letard, Chantal Jouanno et Benoist Apparu (Logement et urbanisme). Le soir du remaniement, Borloo avait d’ailleurs annoncé, sans avancer de nom, qu’il ferait des propositions à Nicolas Sarkozy en vue de la création éventuelle d’un secrétariat d’Etat aux «technologies vertes».
Ou un renfort pourrait rejoindre le ministère de Xavier Darcos chargé du Travail et des Affaires sociales, afin de l’épauler plus spécialement sur l’ultra-sensible dossier des retraites.
Un parlementaire pourrait, par ailleurs, être en charge de la réforme territoriale auprès du ministre de l'Intérieur, Bri