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Libération

Les vacances arrivent, les inquiétudes restent

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Hier, Aubry est sortie de sa réserve médiatique, en intervenant sur RTL et a évacué l’hypothèse d’une démission.
publié le 24 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 24 juillet 2009 à 6h51)

Au PS, ces dernières heures, un impératif, un seul : «Il faut tenir jusqu'à vendredi. Lundi prochain, tout le monde sera en vacances.» Ce haut dirigeant du parti résume l'opinion de nombre de responsables, toutes obédiences confondues : clôturer au plus vite, même provisoirement, l'épouvantable exercice 2008-2009. Lequel a vu la colonne passif du bilan socialiste considérablement alourdie, avec le congrès de Reims, le feuilleton à l'eau de rose de la réconciliation entre Martine Aubry et Ségolène Royal, la correction des européennes. Et, depuis, une série noire estivale, entre la passe d'armes Aubry-Valls, les partenaires de gauche snobant les avances électorales de la première secrétaire et les assauts d'amabilités sur la «mort» du PS. Au point que plusieurs membres de la direction s'accordent : «Martine s'est moins retrouvée fragilisée par les européennes que par ses choix post-européennes…»

«Mon rôle». Hier, la première secrétaire est sortie de sa réserve médiatique pour tenter, sur RTL, de conclure cette délicate séquence. Et de raffermir sa position. «Il y a un moment donné où je joue mon rôle de premier secrétaire du Parti socialiste», a-t-elle expliqué au chapitre de l'affaire Valls. Quant à l'hypothèse d'une démission, elle l'a prestement évacuée : «Je ne suis pas comme cela, je suis là pour dire aux Français, vous pouvez compter sur nous, sur nous avec la gauche.» Façon de montrer que l'édifice, quoique br