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La santé des présidents: un flou persistant

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L'état de santé des chefs de l'Etat constitue un sujet sensible, en France, depuis les cancers de Georges Pompidou puis François Mitterrand, restés longtemps cachés.
L'entrée de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce (VIe arrondissement de Paris), ici en novembre 2007 (Franck Prevel / Reuters)
par Libération.fr (avec AFP)
publié le 27 juillet 2009 à 16h14
(mis à jour le 27 juillet 2009 à 16h18)

A mi-chemin entre droit à l’information sur le chef de l’Etat et respect du secret médical et de la vie privée, la question du santé du président de la République reste, en France, un sujet ultra-sensible et entouré d'un certain flou.

Hospitalisé jusqu'à lundi, en fin de matinée, après un malaise, Nicolas Sarkozy, 54 ans, avait publié son dernier bulletin de santé, le 3 juillet. Une promesse de campagne. Peu avant son entrée en fonctions, il avait ainsi rendu public un certificat signé de son médecin traitant, le Dr Jean-Elie Henry-Mamou, indiquant que «l'état de santé du chef de l'Etat est bon et intégralement compatible avec l'exercice de ses fonctions». Mais l'Elysée avait alors prévenu que la règle en la matière n'est pas une «régularité absolue».

Et la transparence loin d'être systématique: ainsi, on apprendra par un livre consacré à son ex-épouse Cécilia Sarkozy (Cécilia, la face cachée de l'ex-première dame, par Denis Demonpion et Laurent Léger. Ed. Pygmalion) et publié en janvier 2008, que Sarkozy a brièvement été hospitalisé, le 21 octobre 2007, à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, pour y subir une légère intervention qui consistait à traiter un abcès à la gorge. Et ce dan