Après sa bourde du matin, rétropédalage de rigueur pour Frédéric Lefebvre. Le porte-parole de l'UMP avait d'abord parlé, lors de son point presse, d'un «accident cardiaque» à propos du malaise de Nicolas Sarkozy. Et ce alors que l'Elysée a fait état d'un «malaise lipothymique d'effort» sans cause, ni conséquence cardiologique.
Il a dû, pour se rattraper, publier illico un communiqué, assurant qu'en réalité, il avait voulu élargir ces termes «à tous les Français». «A la question d'un journaliste évoquant le malaise du président de la République, j'ai évoqué la nécessité pour tout citoyen de tenir compte d'une telle alerte, et de prendre du repos», précise Lefebvre dont la question de l'avenir est posée, celui-ci ayant dû rendre son siège de député à André Santini, dont il est le suppléant. Et, bien sûr, «c'est à cette occasion que j'ai employé le terme cardiaque en l'élargissant à tous les Français».
Lefebvre a souligné que, promis juré, il n'entendait «pas, évidemment, [se] substituer aux médecins qui, à la suite des examens effectués, ont constaté que les qualificatifs de vagal ou cardiaque, pour définir un tel malaise, n'étaient pas appropriés. D'autant qu'ils n'ont diagnostiqué ni cause, ni conséquence cardiaque dans cet accident.»
Un peu plus tôt, comme on lui demandait s'il s'agissait d'une «alerte»