Menu
Libération
Portrait

Les omniprésents

Article réservé aux abonnés
publié le 30 juillet 2009 à 6h51
(mis à jour le 30 juillet 2009 à 6h51)

Frédéric Mitterrand

L’état de grâce du jour, c’est lui. On passe tout à ce solide garçon sensible sexagénaire aux airs diserts d’Edern-Hallier de la Boissière. Du dérapage contrôlé de l’auto-allumage ministériel à Hadopi via la Turquie gaie, le scooter, Orelsan en tweed, la carte Rantanplan au Président qui raffole de son «fou» Mitterrand, sans oublier Carla Bruni. Homme de lettres (sa Mauvaise vie primée Vaudeville) et de cinéma (Lettres d’amour en Somalie), lancé et jeté par la télé années 80, le trublion suscite au moins trois attentes : 1) Vrai tombeur de Lang ? 2) A quand le scandale, qui le démange ? 3) La Villa Médicis au fait, qui la récupère ?

B.

Christian Estrosi

On avait déjà un Sarkozy à l’Elysée, voilà qu’un clone vient de débouler au ministère de l’Industrie. Regardez bien, la prochaine fois que vous le verrez à la télé, c’est-à-dire dès ce soir. Christian Estrosi a adopté tous les tics du chef de l’Etat, du langage à la gestuelle. Il s’occupe de tout, des ouvriers de New Fabris au couturier Christian Lacroix, marchant sur les plates-bandes de ses collègues Xavier Darcos (Travail) et Laurent Wauquiez (Emploi). Le «motodidacte» (champion de moto et autodidacte) tiendra-t-il le rythme au vu de la multiplication des conflits sociaux ? Attention à la surchauffe.

A.S

Roselyne Bachelot

On ne sait pas encore si ses inimitables vestes roses seront un remède efficace contre le virus H1N1, mais la ministre de la Santé s’active pour préparer la France à la pandémie de grippe A annoncée pour la rentrée. Cette année, les vacances de