La loi sur le travail dominical, adoptée définitivement par le Parlement fin juillet, prévoyait qu'à Paris, exceptionnellement, le pouvoir de proposer le classement en zone touristique, nécessaire pour l'extension des ouvertures dominicales, soit non pas accordé au maire mais au préfet. S'il a validé tous les autres articles du texte, le Conseil constitutionnel a censuré jeudi ce point, au motif qu'«aucune différence de situation ne justifie» un statut particulier pour la capitale. Adjointe (PS) au maire de Paris, en charge du commerce, Lyne Cohen-Solal se félicite de cette décision, estimant que ce sont au maire, Bertrand Delanoë et au conseil municipal «d'administrer la ville».
Quelle est votre réaction après la décision du Conseil constitutionnel sur le statut prévu pour Paris?
Sur ce point, nous sommes satisfaits, nous récupérons le pouvoir d’administrer la ville concernant les extensions d’ouvertures des commerces le dimanche, alors que la loi accordait ce pouvoir au préfet. Ce qui était aberrant. Bertrand Delanoë avait clairement dit qu’il s’agissait d’un déni de démocratie. Il n’y avait aucune raison pour que Paris ne soit pas, comme toutes les autres villes, administrée par son conseil m