Nicolas Sarkozy multiplie les «interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence» en vue de la libération de la jeune Française jugée en Iran Clotilde Reiss, qui est son «objectif prioritaire», a indiqué l'Elysée lundi à l'AFP.
Il s'agit de la première réaction du chef de l'Etat depuis la comparution samedi, devant un tribunal à Téhéran, de la jeune Française emprisonnée en Iran pour sa participation à la contestation dans ce pays.
«Coupable de rien du tout»
«Le président de la République suit extrêmement attentivement l'évolution du dossier de Clotilde Reiss», a-t-on déclaré dans l'entourage du chef de l'Etat. «Il a multiplié les interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence en vue d'un règlement rapide et de sa libération», a-t-on ajouté.
Cette libération avait été «exigée» dimanche par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, qui avait ajouté que Clotilde Reiss «n'est coupable de rien du tout».
Lectrice à l'université d'Ispahan, Clotilde Reiss a créé la surprise en apparaissant samedi sur le banc des accusés au côté notamment d'une employée locale de l'ambassade de France et d'un employé de l'ambassade britannique, lors d'une audience fermée à la presse étrangère.
L'Iran fustige la réaction «illégale et surprenante» des occidentaux
Selon l'agence officielle iranienne Irna, Clotilde Reiss a reconnu alors avoir participé à des manifestations et rédigé un rapport