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Le rapprochement UMP-de Villiers inquiète à droite comme à gauche

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Suite des réactions à l'entrée du MPF et, probablement, de CPNT dans le comité de liaison de l'UMP, après les avertissements formulés par Jean-Marie Bockel jeudi.
Si l'éventuel rapprochement UMP-CPNT ne fait que peu de bruit, celui entre l'UMP et le parti de Philippe de Villiers suscite de nombreuses inquiétudes. (REUTERS/Benoit Tessier)
par Libération.fr
publié le 14 août 2009 à 13h00
(mis à jour le 14 août 2009 à 13h02)

Au sein de la majorité présidentielle, certaines voix dissidentes s'élèvent. Le rapprochement de Philippe de Villiers, puis de Frédéric Nihous avec l'UMP fait tiquer. Jean-Marie Bockel, jeudi, avait fait part de ses doutes.

«Ce sont quand même des personnes qui ont défendu des positions, je pense surtout à Philippe de Villiers, très éloignées de celles que j'ai moi-même prônées ou défendues», a rappelé l'ex-socialiste. En ligne de mire, le positions du MPF sur l'Europe, de Villiers étant viscéralement opposé, notamment, à l'entrée de la Turquie au sein de l'UE.

Au rayon désaccords entre MPF et UMP, l'Europe figure en première ligne. Vendredi, c'est au tour du député Jean-Christophe Lagarde (Nouveau Centre) de faire part de ses craintes. «Il va falloir qu'il mette de l'eau dans son vin en soutenant la politique du président de la République», met en garde le député.

«Il y a des choses essentielles sur lesquelles on doit être d'accord, sinon je ne vois pas comment on travaille ensemble. La politique européenne ne peut pas faire partie des détails