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La gauche de la gauche aussi à l’affût

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PCF, NPA et PG n’ont pas encore trouvé de ligne commune face au PS.
Jean-Luc Mélenchon, eurodéputé et fondateur du Parti de gauche allié au PCF aux européennes, à Toulouse le 3 juin (© AFP Eric Cabanis)
publié le 20 août 2009 à 6h51
(mis à jour le 20 août 2009 à 6h51)

Attention au grignotage à gauche. A sept mois des régionales, le PCF, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon et le Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot (NPA) n'ont pas renoncé à former des listes d'union dès le premier tour. Mais après un round de rencontres bilatérales en début d'été et avant une reprise des «discussions» à la rentrée, le ménage à trois de «l'autre gauche» est encore loin d'être entériné.

En 2004, les communistes avaient contracté des alliances à géométrie variable avec les socialistes : dans 15 régions sur 22, le PCF avait fait l’union dès le premier tour avec le PS.

«Fusions».Les 6 % obtenus aux européennes de juin, en tandem avec le PG sous la bannière du Front de gauche, ont changé la donne. La direction du PCF a pris goût à l'autonomie vis-à-vis du PS et souhaite «élargir le Front de gauche, explique l'un des porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, constituer des fronts larges et marquer le plus de points possibles». Les communistes et les camarades de Mélenchon ont vite fait le calcul : avec les voix du NPA (4,9 % en juin), le Front de gauche vise la barre des 10 % dans certaines régions pour pouvoir se maintenir au second tour. «Repartir séparés, ce serait rater une occasion pour la gauche», confirme Eric Coquerel, du PG. Mais l'affaire est loin d'être bouclée. Le NPA est, certes, d'accord pour le «rassemblement au premier tour sur un programme antidroite» et