La galaxie écologiste, trou noir pour le PS. Et si, après Europe-Ecologie, Régions-Ecologie continuait de tailler des croupières aux socialistes en mars 2010 ? Alors qu’ils ouvrent leurs journées d’été ce matin à Nîmes, l’ambiance est chaleureuse chez les Verts. Pas seulement à cause de la canicule, mais en raison du carton réalisé par le rassemblement allant de José Bové aux amis de Nicolas Hulot aux européennes (16,28 %), qui leur a permis de devancer le PS dans la plupart des grandes villes… et dans huit régions métropolitaines.
«Autonomie». Cela n'a pas échappé à Cécile Duflot, patronne de Verts, qui appelle à «continuer en mieux» la dynamique de rassemblement, dont les Verts sont la principale force constituée. Pour Daniel Cohn-Bendit, l'enjeu est de faire de l'écologie sociale - constituée en «réseau» et non pas «en parti» - le levier du changement de la gauche (lire page suivante). «On n'est pas dans la cavalerie électorale, mais dans la construction d'un projet à long terme, assure Duflot. Avec le PS, c'est la stratégie de l'honnêteté. On va discuter avec eux sur le fond et on verra s'ils bougent. Pour l'instant, je ne le vois pas.»
Résultat, pour le premier tour des régionales, la ligne officielle veut que les écologistes présentent des listes autonomes. Cette stratégie devrait faire l'objet d'un quasi-consensus en interne lors des AG régionales des Verts, et chez les écolos associatifs lors de la conventio