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Interview

Mennucci (PS): «Enterrer le dossier des primaires ne sera pas possible»

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A la veille des ateliers d’été du courant socialiste l’Espoir à gauche, Patrick Mennucci, élu de Marseille où se tiendra ce rendez-vous des proches de Ségolène Royal, plaide en faveur de primaires et d’une discussion sur la question de l’alliance avec le Modem.
L'élu (PS) marseillais, Patrick Mennucci, soutien de Ségolène Royal, avant le conseil national du parti, le 28 février à Paris. (Regis Duvignau / Reuters)
par Recueilli par LAURE EQUY
publié le 20 août 2009 à 15h04
(mis à jour le 20 août 2009 à 15h08)

Secrétaire national du PS aux fédérations et proche de Ségolène Royal, Patrick Mennucci fait partie du courant L'Espoir à gauche, qui tient ses premiers ateliers d'été, vendredi et samedi à Marseille, une semaine avant l'université d'été du PS à La Rochelle.

Pourquoi votre courant et son chef de file, Vincent Peillon, ont-ils voulu organiser ces ateliers? Les rendez-vous de rentrée ne manquent pourtant pas à gauche...

L’Espoir à gauche n’est pas un club mais un courant du PS, qui a obtenu 30% des voix au dernier congrès. Il est donc tout à fait légitime que l’on se retrouve pour discuter, affiner nos positions. D’autres avant nous, comme le NPS, se sont réunis quelques jours avant la Rochelle pendant des années. Il n’y a aucune concurence, mais une volonté d’être utiles au PS. Et nos ateliers d’été sont évidemment beaucoup plus modestes que la Rochelle.

L’Espoir à gauche réunit les proches de Royal mais celle-ci ne sera pas à Marseille. Pourquoi?

Elle a indiqué clairement qu’elle n’avait plus à participer aux débats internes du PS. J’aurais aimé qu’elle vienne mais son choix est respectable e