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Au PS, la liste des pro-primaires s'allonge

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Montebourg qui en a fait son cheval de bataille, avait menacé, mercredi, de démissionner du PS si le dossier était enterré. Delanoë, Valls, Bianco et Peillon ont, eux aussi, plaidé pour ce mode désignation du candidat de 2012.
L'eurodéputé (PS) Vincent Peillon aux Ateliers d'été de son couant, L'Espoir à gauche à Marseille, vendredi (Philippe Laurenson / Reuters)
par Libération.fr
publié le 21 août 2009 à 16h21
(mis à jour le 22 août 2009 à 15h58)

En menaçant avec fracas de quitter le PS s'il n'était pas écouté, Arnaud Montebourg semble avoir réussi à inscrire à marche forcée la question de primaires pour 2012 au programme de rentrée du PS.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'est à son tour déclaré favorable samedi à ce mode de désignation du candidat de la gauche à la présidentielle, une solution selon lui, pour faire face à «la crise de crédibilité et de leadership» au PS. «Les primaires sont un élément possible de notre rénovation. Je suis pour. Je ne dis pas que nous aurons résolu tous nos problèmes de crédibilité seulement par les primaires, mais les primaires font partie» des solutions, a-t-il expliqué sur RTL, précisant qu'il allait signer la pétition de la fondation Terra Nova, proche du PS, en faveur de ces primaires. Interrogé sur la date idéale pour les organiser, Delanoë a répondu: «un an avant la présidentielle eut été la bonne période mais si la crise de la crédibilité et du leadership se prolongeait, il faudrait peut-être les faire avant.»

L'ex-candidat au poste de premier secrétaire au congrès de Reims, est-il lui-même sur la ligne de départ de ces primaires ? Sans vouloir «ajouter [son] nom au bal des égos», il ne l'exclut pas