Sarnez chez Peillon:«ça s'appelle une trahison» (UMP)
De retour de vacances pour un point-presse de rentrée, Frédéric Lefebvre a renoué avec son sport favori: la formule tarabiscotée pour tacler l'opposition. Et les Ateliers d'été du courant PS de Vincent Peillon où l'eurodéputé s'est notamment affiché, samedi à Marseille, aux côtés de la centriste Marielle de Sarnez ont inspiré le porte-parole de l'UMP. «Les Français qui ont voté Modem doivent se poser quelques questions en écoutant le discours très antisarkozyste [de Sarnez] sous les vivats socialistes. Cela montre combien le Modem a perdu sa boussole et s'appelle une trahison.» Il fait mine de s'interroger sur les éventuelles recompositions: «Bayrou considère-t-il que les primaires voulues par le PS s'appliquent aussi à lui? La démarche de Marielle de Sarnez signifie-t-elle qu'il voulait entrer dans ce système?»
Se régalant des divergences du PS sur la question de l'alliance au centre, Lefebvre a eu beau jeu d'établir le distingo avec une «UMP au travail», à dix jours du camp d'été du parti à Seignosse: «l'UMP mutliplie les idées et les propositions face aux divisions de la gauche», toute à «ses calculs d'appareil», selon lui. Et de livrer son petit conseil à la première secrétaire du PS: «Si elle n'est pas