La direction du PS finira-t-elle par flancher sur les primaires ? Martine Aubry n'a pas, jusqu'à présent, affiché un enthousiasme débordant. Sous pression depuis la retentissante sortie d'Arnaud Montebourg, mercredi dernier, qui avait menacé de quitter le PS, et alors que la liste des soutiens à sa proposition s'allonge, la première secrétaire du PS doit se prononcer sur la question, le week-end prochain, à l'université du parti à La Rochelle.
Confortant l'impression d'Arnaud Montebourg, réjoui dimanche de voir qu'un «consensus» se dessinait, l'idée de tenir des primaires pour désigner le candidat à la présidentielle a d'ores-et-déjà bénéficié, ce lundi, d'un appui de poids... et inattendu. Laurent Fabius, qui s'était montré réticent, a reconnu que cette voie était «devenue inévitable» pour 2012. «Il est devenu inévitable que ce ne soient pas simplement les militants socialistes mais un ensemble beaucoup plus vaste, disons des gens de gauche, qui votent pour le prochain candidat», a développé l'ex-Premier ministre