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Pour les alliés, c’est secondaire

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Selon les Verts et PCF, le PS s’échine surtout à masquer son manque d’idées.
publié le 26 août 2009 à 6h51
(mis à jour le 26 août 2009 à 6h51)

Plus consternés que concernés. Ecologistes et communistes se désolent que le débat sur les primaires occupe le devant de la rentrée politique. Non sans arrière-pensées, notamment pour les Verts qui aimeraient bien continuer à engranger aux régionales les voix de sympathisants du PS excédés par les guéguerres d'egos socialistes. Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts menace de «faire la grève» sur le sujet des primaires : «Je ne suis ni pour ni contre. Ça me pompe l'air de ne parler que de ça. Je veux parler des solutions écologiques à la crise, de la répartition des richesses Nord-Sud. On ne va pas passer trois ans à débattre pour savoir s'il faudra payer trois ou cinq euros pour voter, mettre les urnes dans la rue ou dans les sections socialistes», explique la désormais candidate à l'investiture pour les régionales en Ile-de-France (lire page 12). «Autant d'espace et d'énergie consacrés aux primaires alors que le peuple de gauche attend un projet de sortie de crise, les bras m'en tombent», se désole, pour sa part, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. Au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, hostile à l'idée, on explique que «la vraie primaire, c'est le premier tour de la présidentielle».

«Paresse». Pour Cécile Duflot ce débat «de contenant et non pas de contenu» est révélateur d'une «paresse politique sur le fond» des socialistes, quand les écologistes ambitionnent de faire de leur «pr