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échos d'universités

Primaires: des socialistes et les partis de gauche posent leurs conditions

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A deux jours de l’université d'été du PS et alors que Libération relaie, ce mercredi, l’appel des 100 pour la tenue de primaires, ils n’ont plus que ce mot à la bouche. Même si de plus en plus de socialistes se rallient à la cause de Montebourg et de Ferrand, ce processus continue de diviser à gauche.
par Libération.fr
publié le 26 août 2009 à 16h21
(mis à jour le 26 août 2009 à 16h23)

Les proches de Hollande discutent modalités

Des primaires? Oui, mais... Les socialistes Michel Sapin, Bruno Le Roux et Stéphane Le Foll, trois proches de François Hollande, les voudraient limitées au choix du candidat PS et non élargies à toute la gauche. Ils appellent en tous cas à trancher vite, si possible avant fin 2009: «Ce débat est trop important pour durer trop longtemps.» Selon eux, il faut «élargir et approfondir ce qui fut déjà amorcé en 2006 et ouvrir un processus de désignation associant les sympathisants et les citoyens qui se reconnaissent en nous». Sans forcer les alliés traditionnels du PS à entrer dans le jeu: «C'est parce que les socialistes auront choisi, préalablement, une personnalité forte et crédible qu'ils pourront discuter des conditions du rassemblement», invoquent-ils.

Mélenchon veut garder les mains libres

Du côté de Jean-Luc Mélenchon, c'est un «non» sans conditions. Selon le fondateur du PG, ce dispositif revient à prendre «en otage des querelles de famille du PS» les formations de gauche. Une seule primaire valable à ses yeux: «le premier tour de la présidentielle». L'eurodéputé résume sa stratégie dans Le Monde: «Il faut être capable de se rassembler au deuxième tour mais il faut se compter au premier. La meilleure primaire, c'est encore celle-là.»

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