Les socialistes sont de retour. Du moins à La Rochelle (Charente-Maritime), où ils sacrifient depuis vendredi à leur traditionnelle cérémonie de rentrée : l’université d’été du PS. Promesses de rénovation, militants brossés dans le sens du poil avec l’annonce d’une consultation interne, dirigeants plutôt économes de petites phrases… Le film d’une journée plutôt consensuelle.
9 h 45
Dans le TGV n° 8317 à destination de La Rochelle, Benoît Hamon, figure de l'aile gauche du PS, se dirige vers la voiture-bar. Plusieurs jeunes femmes se retournent sur son passage, et pas toutes socialistes. «J'ai juste dit à Martine : "Avec les primaires, tu as l'occasion de faire l'unité avec un message positif"», confie-t-il dans la file d'attente pour le café. Selon lui, les primaires règlent définitivement la question des alliances puisque François Bayrou n'y participera jamais : «Prôner les primaires et les alliances avec le Modem est complètement contradictoire, Bayrou n'y a aucun intérêt. Son arme est de réinstiller le poison de la division au sein de la gauche. Envoyer Sarnez à Marseille, ça fragilise le PS et ça fait partir le PCF dans les bras de Besancenot.»
14 heures
Ségolène Royal est plus écologiste que Nicolas Hulot, Cécile Duflot et même Al Gore. Et elle le prouve. D'abord sur le parvis de la salle de l'Encans, où la présidente du Poitou-Charentes, en petite robe noire, enfourche devant les caméras le «pélican», une moto électrique à trois roues fabriquée par Heuliez, entreprise sa