A côté des primaires, des alliances et des régionales, un autre sujet s’est imposé ce week-end à l’université d’été du PS de La Rochelle, la fiscalité écologique et la taxe carbone au programme du gouvernement.
Martine Aubry, dans son discours de clôture, a affirmé: «Nous voulons une fiscalité écologique mais nous ne voulons pas de cette taxe carbone telle qu'envisagée par l'UMP (…) inefficace sur le plan écologique et injuste socialement».
La numéro un socialiste a proposé «une contribution énergie climat concernant toutes les formes d'énergie» et dont le produit servirait à «des compensations sociales».
Dès l'ouverture vendredi, la présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, avait lancé le débat, dénonçant cette taxe carbone, un impôt «injuste», «historiquement décalé», «insupportable» qui va «assommer» des familles n'ayant «pas le libre choix de rouler propre».
Défenseur de l'entreprise pionnière Heuliez, Mme Royal avait exhorté François Fillon à retirer cet impôt et mobiliser son «énergie» pour mettre «massivement sur le marché des voitures électriques pas chères pour que les familles puissent choisir».