Ses espoirs de maroquin envolés avec la décision de Nicolas Sarkozy d'ajourner le mini-remaniement qui devait compléter l'actuel gouvernement, Frédéric Lefebvre cherche à rebondir. Pas question de se tourner les pouces, le porte-parole de l'UMP compte profiter, dans les prochains mois, de sa «liberté et du temps qui [lui] est offert» pour abreuver de propositions nouvelles son parti et, carrément, l'exécutif.
Celui qui a dû rendre son siège de député des Hauts-de-Seine à son titulaire, André Santini, évincé du gouvernement en juin, ne cache pas sa nostalgie du travail parlementaire. «J'ai pris beaucoup de plaisir à m'engager à fond. Quand on est élu et que l'on prend ce plaisir dans le mandat qu'on exerce, oui, c'est une épreuve», avoue-t-il, ce lundi, lors du point presse de l'UMP. Mais Lefebvre promet qu'il en a vu d'autres et la joue cuir tanné: «à 45 ans, les épreuves ont toujours enrichi ma maturité politique...»
Pour reprendre du poil de la bête, Lefebvre ambitionne donc de se poser en dénicheur d'idées et aurait commencé, dès l'été, à coucher ses réflexions sur le papier. A l'en croire, le débat sur les priorités du grand emprunt, l'inspire, ainsi que la taxe carbone. Il doit d'ailleurs se rendre en Suède pour mener «un travail approfondi» sur la contribution climat et veut, par ailleurs, «écouter les Français, sur