Quiproquo ou réelle divergence? La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a eu beau sortir le drapeau blanc et assurer, sur France Info, que PS, Verts «mais aussi tous les partenaires de gauche» sont «en accord total» sur la taxe carbone, la controverse, partie de la sortie de Ségolène Royal, le week-end dernier à la Rochelle, s'est prolongée en début de semaine et n'est pas pour réchauffer l'atmosphère PS-Verts, à six mois des régionales.
La polémique
Ouvrant le rendez-vous de rentrée du PS, vendredi, la présidente PS du Poitou-Charentes, après avoir vanté son bon bilan écologique à la région, charge la taxe carbone qu'elle qualifie d'impôt «injuste», «historiquement décalé», «insupportable». S'en prenant à «la faiblesse de la politique» du gouvernement sur les véhicules électriques, elle prédit que cette taxe va «assommer» des familles qui n'ont «pas le libre choix de rouler propre».
Agacés, les Verts lui tombent dessus comme un seul homme. Samedi, la secrétaire nationale, Cécile Duflot, fait valoir la «nécessité» d'une «fiscalité écologique» et dégaine, sans nommer la socialiste: «Toutes celles et ceux qui s'aventurent à critiquer, dans son principe et dans ses fondements, la fiscalité écologique ne sont que des démagogues déconnectés de la réalité.»
Lui aussi remonté, Daniel Cohn-Bendit juge «complètement ridicule» les propos de Royal, les confrontant à son credo de 2007, «l'ordre juste, ave