La «table ronde» jeunesse-forces de sécurité est parvenue lundi à dégager un apparent consensus entre les associations invitées qui saluent «un dialogue engagé» et le gouvernement qui souhaite progresser vers «un respect mutuel».
Pour le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, jeunes et police doivent «effectuer un bout de chemin l'un vers l'autre», sur la base d'un principe: «tolérance zéro pour les voyous, bavure zéro» pour police et gendarmerie.
«Le dialogue est engagé», a confirmé à la presse Dominique Sopo, président de SOS Racisme, à l'issue de la rencontre qui a duré près de deux heures. «Nous espérons que ce travail soit fructueux (et) qu'il permette de résoudre les problèmes abordés», a-t-il ajouté.
Le ministre a annoncé la création «avant la fin septembre, d'une équipe de conciliation composée d'une personnalité indépendante, d'un psychologue, d'un haut fonctionnaire».
Elle devra intervenir ponctuellement sur le terrain en vue de désamorcer des situations de crise, susceptibles de s'aggraver, pour éviter les fausses rumeurs, l'incompréhension, les excès, a précisé Hortefeux.
Cinq groupes de travail
Par ailleurs, cinq groupes de travail appelés à faire des propositions dans les deux mois ont été mis en place. «territoire, comportements et pratiques professionnelles»; «construire un nouveau respect réciproque»; «ordre, autorité, sécurité»; «égalité des chances et promotion de la diversité des forces de sécurité»; «