La revendication par Ségolène Royal (PS) d'un rôle joué auprès du Programme des Nations unies pour le Développement a suscité mardi un démenti de cet organisme et les railleries de l'UMP qui l'a accusée de «mensonge».
Vendredi, en ouvrant l'université d'été de son parti, la présidente de Poitou-Charentes avait assuré que «le responsable du programme des Nations Unies pour le Développement» lui avait demandé «et j'en suis très honorée, d'être la représentante mondiale au niveau des Nations unies pour la coopération décentralisée sur les énergies renouvelables».
«C'est à ce titre que le 21 septembre, je serai à l'ONU pour représenter ces régions du monde pour la préparation du Sommet de Copenhague», avait poursuivi l'ex-candidate à la présidentielle.
«Mensonges», ont accusé mardi Frédéric Lefebvre et Dominique Paillé, porte-parole et porte-parole adjoint de l'UMP. «Elle est aujourd'hui démasquée car contrairement à ce qu'elle affirme, elle n'est en rien ambassadrice officielle du PNUD».
«Tout est bon pour elle pour essayer d'attirer les lumières médiatiques sur son immodeste personne», a poursuivi l'UMP dans un communiqué. «Les Français ne manqueront pas d'apprécier ce comportement qui démontre son manque de respect à leur endroit et la piètre idée qu'elle se fait des institutions internationales».
Interrogée par l'AFP, la directrice du PNUD à Genève, Cécile Molinier, a démenti que Ségolène Royal jouisse d'une