Prolonger le leadership. Sur la lancée de sa reprise en main du PS à l'université d'été de La Rochelle, le week-end dernier, Martine Aubry est bien décidée à montrer qu'elle tient fermement les rênes de la direction de son parti. Rencontre avec les communistes, interview aux Echos sur la fiscalité écologique, déplacement à Bondy (Seine-Saint-Denis) pour discuter avec des professeurs de leurs conditions de travail pour la rentrée 2009… La première secrétaire du PS affine depuis près d'une semaine une image de «patronne» dans le camp socialiste.
«Initiatives». Premier chantier à faire repartir : celui de sa «maison commune». Formulée en juillet dernier, la proposition de rassembler les forces de gauche (à l'exception du Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot) en vue des régionales du printemps prochain, n'avait rencontré aucun succès chez les partenaires du PS. Hier, accompagnée du porte-parole du parti, Benoît Hamon, et du secrétaire national aux relations extérieures, Claude Bartolone, Martine Aubry s'est rendu au siège du PCF pour rencontrer la numéro 1 communiste, Marie-George Buffet, et son bras droit, Pierre Laurent. Un entretien «discret», sans journalistes ni caméras. Selon Pierre Laurent, on y a «peu» discuté d'alliances pour les régionales. Beaucoup plus sur la façon de «pousser le débat sur les contenus». Pour l'instant, les anciens partenaires de la gauche plurielle n'avancent pas plu