Rester constructifs. Alors que le débat s’enflamme, à droite comme à gauche, autour du projet de taxe carbone, la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot et l’eurodéputé proche de Nicolas Hulot, Jean-Paul Besset, ont rendez-vous, ce jeudi en fin d’après-midi, pour pousser leurs revendications. Sans se voiler la face sur les égards très politiques de Nicolas Sarkozy.
Récupération? Tentative de se mettre dans sa poche des écolos très en vogue? Sans naïveté, le porte-parole des Verts, Jean-Louis Roumégas, balaie: «On n'est pas dupes des manoeuvres du président de la République mais nous ne voulons pas adopter une attitude politicienne, nous avons décidé d'agir de façon responsable.» Soit un dosage entre critiques, propositions et soutien constant au principe d'une contribution climat-énergie, «demande que portent les Verts depuis des années».
Aussi les Verts avaient-ils mal digéré les attaques du PS, en particulier la charge de Ségolène Royal, en ouverture de l'université d'été à la Rochelle, qui avait dénoncé un impôt «injuste», «historiquement décalé», «insupportable». Au risque de braquer l'opinion sur l'idée même de la taxe: «démolir ce principe est extrêmement néfaste», lui reproche Jean-Louis Roumégas, qui oppose la volonté de «prendre la question du climat et