Le Modem est-il prêt à sortir de sa logique «ni droite, ni gauche»? Alors que s'ouvre, ce vendredi à la Grande-Motte, l'université d'été de son parti, François Bayrou vient, en tout cas, d'«approuver» la «main tendue» de Marielle de Sarnez à la gauche.
Bras droit du leader centriste, celle-ci avait supris, voilà deux semaines, par la teneur très «à gauche toute» de son discours aux Ateliers d'été de l'Espoir à gauche, le courant PS de Vincent Peillon. «Nous venons d'horizons divers mais si nous croyons qu'il y a de l'insupportable dans ce qui se fait aujourd'hui (...) alors ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise», avait lancé l'eurodéputée, applaudie par des militants socialistes emballés.
«On a raison de tendre les mains»
«J'approuve ceux qui veulent que les choses bougent et tout le monde sait que quand Marielle de Sarnez réfléchit, elle parle avec moi», a souligné le patron du mouvement centriste. «Si main tendue il y a eu, on a raison de tendre les mains parce qu'on ne peut pas continuer à être, dans la démocratie française, des forces politiques qui s'ignorent et se détruisent ou se combattent tout le temps», a-t-il développé lors d'un point presse.
Quid donc d'une alliance électorale avec le PS? Une semaine après l'université d'été de la Rochelle, lors de laquelle la numéro un socialiste, Martine Aubry lui avait réclamé «de la clarté» <