Couac au sein de l'exécutif sur le tarif de la tonne de CO2, opinion majoritairement réticente selon un sondage, concert de récriminations à gauche sur les modalités, réserves de moins en moins timides au sein même de la majorité sur un «nouvel impôt»: l'embrouillamini autour de la future taxe carbone se poursuit. Nicolas Sarkozy, qui présidait ce vendredi matin une réunion interministérielle à l'Elysée, s'est donc efforcé de reprendre le dossier en main, decrètant qu'il annoncerait lui-même les contours de la future taxe «au cours de la semaine prochaine».
Faisant de nouveau mousser son projet, «un choix historique, conforme aux engagements pris dans la campagne présidentielle et le Grenelle de l'environnement», le chef de l'Etat en a confirmé les bases: une contribution climat-énergie «créée dans la loi de finances de 2010 et mise en place sur une base progressive», qui sera, promet l'Elysée, «compensée intégralement par la réduction d'autres prélèvements».
«Sa position n’était pas arrêtée»
Quant à la taxation des rejets de CO2, le montant ne serait toujours pas fixé, à en croire la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot... «Il nous a dit qu'il souhaitait des discussions mais que sa position n'était pas arrêtée», a-t-elle ra