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Libération

A Carcassonne, les alliances à l’épreuve du terrain

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Election. Le premier tour d’une municipale partielle a lieu dimanche.
publié le 5 septembre 2009 à 0h00

La «grande alliance» allant du Modem au PCF, ce n'est pas pour demain. Du moins à Carcassonne (Aude), où les électeurs sont appelés à voter dimanche au premier tour d'une municipale partielle. Un scrutin dû à l'invalidation par le Conseil d'Etat de l'élection de mars 2008, où le maire (UMP) sortant, Gérard Larrat, l'avait emporté de 56 voix, mais avec, selon la haute juridiction administrative, des «manœuvres» sur les procurations.

Le rapprochement Verts-Modem, c'est d'accord, plaide le Carcassonnais Laurent Posocco, tête de liste centriste. Mais s'empresse-t-il d'ajouter, dans un cadre national seulement. Il va même jusqu'à dire que «Daniel Cohn-Bendit ne [lui] fait pas peur». Néanmoins, souligne-t-il, «à Carcassonne, la gauche est encore trop figée». Vu des Verts, un rapprochement avec le Modem, c'est non : «Ce sera sans moi», répond la tête de liste des Verts, Gilles Entajan : «Je ne veux pas me retrouver sur la même liste que des gens qui ont gouverné pendant vingt-cinq ans avec la droite carcassonnaise.»

«Avenir». Même tonalité chez la tête de liste PS-PCF-PRG : Jean-Claude Perez veut bien considérer une grande alliance démocrate d'Europe Ecologie jusqu'aux amis de François Bayrou. Mais «en tant que député de l'Aude et dans la perspective de battre la droite de Sarkozy».Ce n'est donc pas sous les remparts de Carcassonne que se dessinera de si tôt la géométrie politique ébauchée le 22 août à Marseille (